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Marie-Pierre WEINHOLD

Marie-Pierre WEINHOLD  est née à Morlaix. Elle quitte la France en 1961. Elle vivra au CANADA, aux U S A, au BENELUX, en ALLEMAGNE, en ESPAGNE, au VENEZUELA et au PORTUGAL. Elle revient en FRANCE en 1986.

 

Elle s’initie au dessin dans l’atelier de TAINNEMONT à Charleroi, en1972. En 1981 elle rencontre, à Lisbonne le portugais MARTINS CORREIA – grande figure d’un autre temps – sculpteur et peintre talentueux avec lequel elle fait le rude apprentissage du métier de sculpteur. Elle travaille le Bronze.

 

Elle expose au Portugal. Au fil du temps, elle découvre et crée une figuration allusive, élimine les éléments anecdotiques et descriptifs pour venir à des des formes fluides et des volumes simples. Les lignes sont belles et lisses. Parfois, elle les oppose à des masses brutes et graniteuses.

 

Il s’en dégage une force très émotive, quelquefois sensuelle et souvent attendrissante, mais toujours vigoureuse. Rien n’est imprévu. Tout est pensé, repensé, vu et revu, repris, parachevé et absent de tout compromis esthétique. A partir de 1992, tout en continuant le travail du bronze, elle renoue avec les couleurs qu’elle applique sur des formes abstraites. Celles-ci sont la charpente et le squelette de son expression. C’est la vie, l’arbre de vie, parfois simple, parfois enchevêtré, qui recevra un manteau multicolore aux taches savamment réparties. Les couleurs utilisées sont exclusivement primaires. Elles reprennent et soulignent les formes gommant ou accentuant les réalités de la structure comme le fait la vie. C’est ce qu’elle appelle les Polychromes.

 

Tout les matériaux sont mis à contribution jusqu’aux tôles découpées et peintes. En 2010, c’est la famille des Bas-Reliefs qui voit le jour. Elle travaille la résine en créant des architectures aléatoires, accidentées mais structurées qu’elle rehausse de grands aplats de couleurs. Elle introduit plus de souplesse que dans les polychromes et laisse transparaitre une lueur de fantaisie. Cela ne l’empêche pas de faire de grands bronzes aux formes fluides dans lesquelles les femmes se laissent aller à de sensuelles ondulations. Apparaissent en suite, des têtes chapeautées en bronze, pleines de grâce et de douceur dans lesquelles elle laisse transparaitre ses essais de patines allant du blanc au bronze naturel poli. Parallèlement elle revient sur le bas-relief rond dont la série s’appelle « Scoboles ».

 

Elle a exposé aux Etats-Unis, au PORTUGAL, entre autres à la fondation GULBENKIAN, au VENEZUELA, en BELGIQUE, en ESPAGNE et en France.

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